Le test
Nous avons testé la 510 v2 qui donne 160 lumens pour 108 grammes ainsi que la 710 qui envoie 300 lumens pour 122g.
Le Lumen (lm)
Le lumen (lm) est une unité de puissance lumineuse qui indique combien de lumière utile à l'éclairage est émise par une ampoule ou une lampe. Plus scientifiquement dit: "Un lumen est le flux lumineux capté par une surface de 1 mètre carré située à 1 mètre d’une source lumineuse ayant une intensité lumineuse d'une candela (= flamme d'une bougie)."
Avec les vieilles ampoules à incandescence, la quantité de lumière émise était proportionnelle à l'électricité soutirée: il suffisait de regarder la puissance en watts (W) inscrite sur l'emballage (ou directement sur l'ampoule) pour connaître la puissance d'éclairage.
Avec les ampoules et les lampes modernes – à LED, fluorescentes et halogènes – les rendements lumineux sont certes meilleurs, mais très variés en fonction de la technologie. Ainsi, les watts ne permettent plus de se faire une idée de la puissance d'éclairage. Pour avoir cette information, il faut regarder la quantité de lumens émis. Cette indication figure obligatoirement sur les emballages, mais on ne la trouve généralement pas sur les lampes elles-mêmes.
Onight 510 : les tests
Testée en fast hiking de jour avec arrivée de nuit et bivouac à 2700m. La Onnight 510 est à la fois puissante et simple de conception. J'aime aussi le fait que l'on puisse déclipser la lampe du bandeau pour l'utiliser à la main et chercher dans un recoin par exemple. Le réglage du bandeau est simple, que ce soit sur une tête nue ou un bonnet, ça tient bien.
La lampe peut se déclipser car elle est alimentée par un cordon extensible. Ce cordon suit le bandeau. Il faut cependant bien accrocher son attache de solidarisation avec le bandeau car cela peut créer une prise dans la végétation.
Test en course à pied: en parcours peri-urbain, j'apprécie l'éclairage arrière en diodes rouges qui me signale aux automobilistes (photo ci-dessus). Il y a un mode clignotant assez agressif et deux modes défilement que je privilégie. En parcours nature, bien que les grands prédateurs soient toujours sur vos talons, cet éclairage arrière peut bien sûr être désactivé.
J'ai trouvé que le confort de portage était correct. La lampe se fait oublier durant la course. Cependant ce n'est pas le confort des bandeaux de certaines lampes haut de gamme et qui ont un galbe étudié.
>>> Test de recharge de la batterie par prise USB. Temps de recharge complète de la batterie sur secteur (230v): 3h30.
>>> Test d'autonomie, durée d'éclairage en mode fort: 6h30 à la température de 20°C.
La puissance d'éclairage a été suffisante pour moi, mais elle est en deçà de celle de la 710 ou d'autres modèles plus performants. Je ne l'ai remarqué qu'en la confrontant à d'autres lampes. De fait, lorsque l'on a pas à comparer, on s'adapte naturellement au faisceau et celui de la 510 est bien suffisant pour une foulée moyenne dans un environnement raisonnable. Pour ceux qui envoient de la grosse foulée tout en ayant besoin d'anticiper le relief du parcours, je conseille de passer à la 710 ou aux modèles performants des autres marques.
Pour tous les trails en terrain montagne avéré, je conseille également de prendre le modèle au-dessus, surtout quand celui-ci ne coûte que 10€ de plus .
Onnight 710: les tests
Jérôme a utilisé la frontale Onnight 710 en course à pied:
"Le premier point fort de la frontale est son autonomie. Lorsque l’on l’allume, on a un témoin de niveau de charge à l’arrière, ce qui est très pratique. Sur ce point, au bout de deux heures d’utilisation, je n’ai consommé qu’une seule « barrette » sur les six apparentes, ce qui est franchement pas mal, sachant que je l’ai utilisée la plupart du temps en mode fort (300 lm). Un point très positif...
>>> Un test d'autonomie a été réalisé en température d'intérieur. Posée sur une table, la frontale chargée à bloc a mis exactement 4 h04 pour vider ses batteries en mode fort (300lm), c'est plus que ce qu'annonce le fabricant, c'est étonnant mais je ne me suis pas trompé, la lampe ayant fonctionné, sans bouger de 6h40 à 10h44.
La batterie peut paraitre un peu impressionnante quand on la prend en main. Mais une fois sur la tête, elle ne se fait quasiment pas sentir. Il ne faut pas donc pas s’arrêter à la première impression qui peut être négative. Elle est d'ailleurs du même tonneau que celle de la 510...
L'ensemble donne un aspect qualitatif. Les plastiques apparaissent suffisamment solides pour résister à une utilisation intensive et en conditions sérieuses. La Onnight 710 me parait suffisamment costaude pour être utilisée dans différentes activités outdoor comme le trail de montagne, la rando hivernale engagée et l'alpinisme.
Une mention spéciale pour la molette de réglage, positionnée sur le côté de la lampe. Elle fonctionne bien est se révèle pratique à l'utilisation. Rapidement accessible, on trouvera des crans bien différenciés, même avec de petits gants. Cela permet de changer de mode d'utilisation assez naturellement et sans se tromper.
Test des quatre modes d'utilisation, correspondants aux positions de la molette de réglage.
1- Le "mode ambiant" (50lm) à spectre large est non éblouissant et suffisant pour une utilisation "marche" ou en bivouac.
2- Le mode "éco" (120lm) est assez proche du mode fort. Au départ passer de l'un à l'autre n'apporte pas de modification immédiate d'intensité. Celle-ci arrive progressivement. On a donc un mode "éco" qui est déjà très conséquent et le mode fort qui le renforce.
3- Le "mode fort" (300ml) exprime toute la puissance de cette lampe. C'est celui que l'on utilisera pour la course ou la marche en terrain délicat. Le spectre est le même que pour le mode éco.
4- Le clignotement pour signaler sa présence notamment en utilisation par temps de brouillard et à proximité d’une chaussée. Assez éblouissant, on l'actionne en tournant le bouton de sélection dans l'autre sens pour ne pas se tromper.
Il m'a semblé que la largeur du spectre était parfois restreinte en course soutenue et en fonction du terrain pratiqué.
Si l'intensité lumineuse me parait largement suffisante au cœur du spectre, en périphérie elle me paraît un peu faible pour un grand confort dans des terrains sauvages..
L'autonomie et la qualité générale de fabrication compensent largement le côté perfectible du spectre lumineux.
Confort: moyen plus; idem que pour la 510
Au niveau de l’étanchéité, je n’ai pu l’utiliser que par temps de bruine et elle n'a pas du tout souffert de cette humidité.
Avec un tarif nettement plus abordable qu’une PETZL ou BLACK D, je pense que cette lampe a un rapport qualité prix très intéressant et conviendra à beaucoup de trailers. Ceux qui cherchent par dessous tout la performance lumineuse préfèreront sans doute des modèles haut de gamme chez les concurrents, mais ce ne sera pas au même prix.
Comparatif onnight 710 vs 510
Les deux lampes sont différentes de part leur mode d'activation et de réglage. La 710 utilise une molette que l'on tourne sur plusieurs crans, tandis que La 510 a un bouton poussoir que l'on actionne 4 fois au total pour revenir au point "off".
La 710 est plus puissante en mode fort. En mode éco, la 510 fait aussi bien à fond que la 710 en mode "eco", et les deux faisceaux sont comparables.
J'ai trouvé la lumière de la 710 plus blanche et un peu plus éblouissante.
Enfin, la 510 est dotée d'une signalétique arrière intéressante en milieu peri-urbain, un plus par rapport à la 710 qui ne bénéficie pas de cette fonction.
Suivi des tests: Après quelques mois d'utilisation intensive Jérôme a un problème de mauvais contact sur la 710. Après renseignements, il voit que plusieurs utilisateurs s'en plaignent. C'est un peu à regret qu'il abandonne ce modèle pour un échange en magasin avec la 510, qu'il trouve plus fiable, et dotée de signalétique arrière; au final plus satisfaisante que la 710, même si elle est un peu moins puissante.