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Voici la liste des materiels outdoor actuellement en tests et qui feront l'objet d'un article dans les mois qui viennent.
Facet 75 Mid Outdry (Columbia)
On continue avec les américaines! Après la Peak Freak II, voici la Facet 75 en version mid. On peut déjà dire que Columbia continue et approfondit le même sillon; celui des chaussures de randonnée hyper confortables avec une membrane outdry et un amorti trois étoiles. Comme la Peak Freak II, mais encore plus, c'est une chaussure qui taille grand. En Amérique tout est grand, prenez donc une pointure de moins que votre taille de ville si vous ne voulez pas avoir l'impression de partir en péniche. Sur la Facet 75, on retrouve une semelle Columbia en caoutchouc avec un crantage moyen qui la prédispose aux sentiers plutôt qu'aux terrains abrasif. Mais la tige est davantage renforcée tout en gardant de larges zones aérée en mesh.
Une première semaine avec les Facet 75 que je garde même après les marches pour aller boire un coup en ville. C'est supoer confortable avec un serrage de lacet très pointu et qui fait gagner du temps. Un confort moelleux et un gros amorti.
Mazama (Columbia)
Nouveau modèle chez Columbia, la veste Mazama affiche un nouveau style. Technologie Omni-TECH 3D imperméable et respirante avec coutures entièrement étanches.
Tissu bi-extensible confortable.
Capuche réglable avec cordon de serrage.
Protège-menton.
Système d’aération sous les bras.
Zips en polyuréthane au centre sur le devant et sur la poche.
Poignets réglables.
Cordon de serrage à l’ourlet.
Traitement déperlant durable sans PFC.
Nous disposons d'un exemplaire du modèle femme. A tester dès que possible.
Bérarde (Cimalp)

CimAlp développe son offre de chaussures!. Après la 365 XHiking, une chaussure basse polyvalente dont vous pourrez voir les comptes rendu de tests sur ce site, la marque française propose deux modèles à tiges plus hautes. C'est la Bérarde, le modèle le plus dimensionné des deux que je choisis pour mes tests de la prochaine saison. Doté de la membrane CimAlp (Ultrashell) et visiblement assez rigide pour de vrais parcours alpins, elle a tout d'une grande!... Une marque française qui vient concurrencer les italiennes sur ce créneau et avec un prix (remise déduite) à 200€, cela mérite que l'on s'y attarde un peu.
Sur ma balance elles sont à 1120 grammes la paire en 43, avec semelle intérieure et lacets, (le fabricant annonce 1098 gr en 42). C'est effectivement une chaussure légère, bien dimensionnée avec une semelle conséquente.
Premiers essais dans la chaine des Puys, ambiance humide et froide, pour l'ascension de deux volcans. La tige de la Bérade ne monte pas trop sur la cheville, celle ci restant assez libre dans les différents pas de face ou en traversée. Un serrage plus strict pourra la maintenir davantage, mais ce ne sera jamais très fort. Le chaussant est annoncé comme étant étroit. Je trouve assez vite que la boite à orteils est assez large et que le chaussant me parait davantage médium, certains pieds larges devraient même s'y sentir à l'aise. Je pense en effet que la semelle et les parois internes de la chaussure vont se tasser et donner encore un peu d'espace. Le confort est assez moelleux et la thermicité devrait être assez présente.
Première rando alpine sur les Préalpes de Digne avec deux sommets dans les premières neiges de la saison. Les terrains ont été très variés avec des zones sèches et pierreuses, de la gadoue, de la neige et des terrains gelés. La Bérarde affiche un caractère tranquille, très confortable pour toutes ces ambiances avec un maintien de cheville assez souple mais suffisamment présent pour être à l'aise dans les terrains glissants. Une descente assez raide en neige poudreuse sans sous-couche, donc très glissante, a été négociée assez confortablement. Sans surprise, la semelle est bonne et sécurisante. Le chaussant finalement généreux permet de relâcher les pieds en terrain scabreux, et si l'on a pas une précision de premier ordre, la chaussure est toujours confortable et le maintien suffisant. En remontant un fond de vallée très gelée, la Bérade garde son caractère tranquille et une protection thermique très intéressante pour les randonnées hivernales ou l'altitude. J'avais des chaussettes plutôt fines et même dans les ambiances les plus froides de cette sortie, en ce début d'hiver (-5°C), et pour tout le parcours de neige des deux sommets (1 heure dans la neige), je n'ai pas ressenti le moindre rafraîchissement. Idem, au sortir du coffre de la voiture, les chaussures froides enfilées ne m'ont pas causé de désagrément. Le tissu intérieur est à la fois très doux, facilitant l'enfilage, et visiblement assez chaud.
Une chose que je crois avoir noté également est l'évolution des sensations dans la chaussure; sans rapport avec une tige rigide qu'il faudrait "faire", le chaussant s'améliore peu à peu et certaines sensations (coutures?) s'évaporent après quelques heures de marche, ceci dit, après 3 sorties, je remarque la création d'un pli dans le tissu sous la semelles intérieure, c'est difficile pour l'instant de dire si je le sens dans mes appuis, mais c'est mal venu..
Question thermicité, une sortie en condition plus froide met un peu la chaussure en difficulté. J'ai eu du mal à réchauffer le devant des pieds même en marchant dans la neige froide. Après examen de la semelle intérieure, je constate que celle-ci n'est pas faite pour le froid. le lendemain, je change ces semelles par un modèle un peu plus dense et avec quelques fibres isolantes (loin d'une semelle spécifiquement thermique), et la différence se fait de suite sentir; non seulement la chaussure retrouve son confort thermique mais la sensation à l'intérieur est même plus agréable. Sur la 365 X Hiking, CimAlp avait prévu deux semelles interchangeables, dont une plus amortissante et plus thermique. C'est ce genre de dispositif qui manque sur le modèle Bérarde pour ceux ou celles qui veulent tâter des conditions hivernales.
A la suite de plusieurs sorties, je remarque que le revêtement sous la semelle de propreté fait des plis. Cela peut peut être dépendre de la forme des pieds, mais c’est un fait que je n’ai jamais encore observé dans des chaussures de ce type. Le tissu semble se plisser à la longue. Ces plis se ressentent plus ou moins au travers de la semelle de propreté et donnent diverses sensations d’inconfort assez faibles et qui évoluent au cours de la marche.
Technicité: Suite à une utilisation en divers terrains, je trouve que la Bérarde est une chaussure assez dimensionnée, mais je m'attendais à une plus grande rigidité. Dans ce domaine je trouve que la tige manque un peu de rigidité pour que la chaussure soit homogène en technicité avec la semelle. Cela me procure une sensation de manque de maintien, pas flagrant mais cela pénalise la rigidité et le maintien dans les pentes prononcées en montagne.
Longévité:C'est une chaussure qui donne une bonne impression. J'observe juste un point de faiblesse; même si beaucoup de marques utilisent des sangles comme passants de lacets, je ne vois pas cela d'un bon oeil. Sur la Bérarde, le passant du bas est en sangles. Pour les utilisations en terrain abrasif (pierriers, éboulis et même neige) c’est un point de faiblesse que l’on voit parfois céder au bout de plusieurs saisons. J’en ai fait le constat sur des chaussures Garmont et récemment sur les Trango Tech la Sportiva. Ici c'est le premeier passant qui est le moins exposé, mais il faut le souligner.
Jade 33 (Gregory)
Polyvalent; 4 saisons, adapté aux femmes, fonctionnel, léger, avec une contenance déjà polyvalente; voilà un sac qui est motivant pour la testeuse de Test-materiel-outdoor.
A bientôt pour les premiers retours de virée...
Zulu 55 (Gregory)

La suspension FreeFloat du Zulu 55 offre un support aéré et absorbant pour les parcours estivaux dépourvus du moindre coin d’ombre, tout en restant paré à l’éventualité d’une ondée avec la housse de pluie incluse. Fond arrière aéré en maille extensible suspendu pour une respirabilité maximale. 1820 grammes vérifiés sur ma balance, un peu plus que les données fabricant. Une housse de protection (95 gr) est livrée avec le sac.
Deux belles sorties à son actif avec une grosse bambée en randonnée hivernale déjà bien technique et en mars un sommet du Mercantour tout en crampon, dans des pentes de neige avec un bon regel et quelques rochers sur l'arête sommitale.
Jean qui teste ce sac a mis quelques heures pour s'habituer à sa dimension. Une densité de matériaux et beaucoup d'accessoires qui n'en font pas un sac ultra light, mais un vrai sac pour les parcours engagés. La qualité et la solidité des matériaux c'est aussi une qualité de portage qui se tient dans la durée. Avec un sac léger, les douleurs aux épaules apparaissent avec le temps, ici avec le Zulu55, le système de portage ne bronche pas et la tenue du sac à dos reste ferme.
La complétude des accessoires est aussi un gage de confort d'utilisation, même si cela représente un poids supplémentaire. Particulièrement en conditions hivernales, et pour les courses à étapes, pouvoir accéder directement au fonds du sac est très important. Idem pour les fixations et les ajustements qui sont présent sur le Zulu55. C'est une philosophie que j'aime, d'autant que par expérience, le poids du sac est compensé par le confort de portage et ses matériaux inspirent la confiance et favorisent la longévité.
détail données fabricant:La longueur de torse réglable offre un ajustement de 9 cm, permettant un ajustement personnalisé sans compromettre le soutien.
La ceinture abdominale dynamique FreeFloat brevetée de Gregory relie la ceinture au cadre avec un fond conçu pour bouger en suivant les mouvements de votre corps.
La conception de la ceinture abdominale en 3D épouse la forme de votre corps, offrant ainsi le rembourrage et le soutien nécessaires au transport de charges lourdes.
La maille tendue sur toute la longueur crée un espace entre votre dos et le sac pour permettre à la chaleur de s’échapper et à l’air de circuler librement afin de vous rafraîchir.
Conçu sur la base des principes architecturaux de tension et de compression, le cadre périmétrique offre un support à la fois stable et flexible, pour porter confortablement la charge sur votre dos.
Des poches de ceinture extra larges permettent d’accéder facilement et en toute sécurité aux éléments essentiels que vous souhaitez garder à portée de main.
Composés de mousse Lifespan pour fournir un confort à vie, les bretelles sont perforées pour maximiser la circulation de l’air et le confort en randonnée.
Housse de pluie incluse dans une poche à fermeture éclair dédiée pour une meilleure organisation.
Grande ouverture principale zippée en U pour un accès aisé au compartiment principal
Manchon d’hydratation avec support d’hydratation SpeedClip compatible avec un réservoir 3D Hydro de Gregory (réservoir non inclus)
Poche supérieure à fermeture éclair avec points de fixation réfléchissants, mousqueton pour clés et poche de sécurité intérieure zippée.
Deux poches latérales maillées et extensibles, avec passage pour compression supérieure ou inférieure
Poche avant maillée extensible avec fond avant en tissu durable et fermeture à boucle sécurisée.
Boucle de fixation réglable et serrure de choc pour bâtons de randonnée ou piolet
Tirettes moulées personnalisées avec attache confort.
Corps du sac tissu recyclé à 40% en polyester 400D ripstop traitement DWR sans PFC
Fond de sac en nylon 420D traitement DWR sans PFC double couche pour une durée de vie accrue
Poches filet tissu recyclé à 40% en polyester 135D traitement DWR sans PFC
Bretelles, ceinture et coussin lombaire multi-densité, Zone de Confort en mousse aérée EVA LifeSpan
Structure rigide en aluminium 4 mm, HDPE
Volume : 55 litres
Dimension : 33 x 73.7 x 34,9 cm
Taille de dos :
SM/MD : pour les longueurs de dos comprises entre 38,1cm et 48,3cm. Taille de dos correspondant aux personnes mesurant moins de 1,80m.
MD/LG : pour les longueurs de dos comprises entre 45,7cm et 55,9cm. Taille de dos correspondant aux personnes 1,80 m et plus.
Charge maxi : 22,7kg
Poids : sac 1860g, sursac de pluie 86g
Couleur : Halo Blue
Garantie à vie Gregory
Bilan des tests après une saison hivernales et un début de saison:
Test de portage charge 10 kg avec 1500m de D+ le premier jour et 1600m le deuxième. Avec un genou un peu douloureux le testeur était assez inquiet du poids du sac pour un parcours conséquent. Au final il était surpris de la qualité de portage du Zulu 55 qui n'a pas bronché devant le dénivelé et la charge à porter. En serrant bien la ventrale, Jean a réussi un portage sans solliciter particulièrement les épaules. Avec un sac dimensionné de cette façon, une charge de 10kg n'est pas un problème et au fil des jours on s'y habitue de mieux en mieux; à contrario des sacs plus légers où elle se révèle de plus en plus douloureuse pour le corps. Le testeur souligne la qualité des réglages qui permettent un ajustement su système de portage et un équilibrage de la charge; le Zulu 55 est un sac à dos très ergonomique.
Parmi les accessoires, très nombreux et de qualité, Jean a particulièrement apprécié la poche à crampons, très utile et pratique. Elle peut contenir une paire de guêtres en sus des crabes, et se verrouille facilement.
Il note une difficulté parfois, pour fermer la sangle thoracique qui se verrouille vraiment sur le côté. l'angle de vision n'est pas optimum, surtout pour un sexagénaire. Egalement l'ouverture totale du sac demande un déclipsage des sangles latérales. En déclipsant une des deux sangles on peut ouvrir le sac aux 3/4, ce qui est souvent suffisant. mais l'ouverture complète demande le déclipsage des deux sangles. En fin les poches latérales sont étudiées pour être accessibles en marchant, ce qui peut se faire grâce à une ouverture verticale. Il faut en tenir compte car c'est un risque de perdre certains matériels. N'y mettez pas votre téléphone par exemple...
En bref, un sac haut de gamme, très accessoirisé, et avec un confort de portage magnifique, pour nous indispensable pour les virées en autonomie où l'on approchera facilement les 15 kilos. Le fabricant annonce un poids max de 22.5kg pour le zulu 55.
Choucas light (Blue Ice)

Il tient dans la main, il tient dans la main... Voici un baudrier de moins de 100 grammes et qui tient dans 13 cm!.
La Choucas light est avant tout étudié pour le ski de rando, pour les passages exposés et surtout pour les parcours sur glacier, afin de limiter l'impact d'une chute en crevasse et de faciliter la sortie ou l'action des secours. Je pense que ce baudrier peut également être utilisé en rando/escalade.
Il y a bien des fois où l'on hésite à prendre un baudrier à cause du poids du sac. Avec le Choucas light, on doit pouvoir se dire qu'on le prend et question poids, cela ne changera pas grand chose. Mais en cas de chute dans une crevasse par exemple, là ce sera vraiment autre chose que d'être suspendu à un tour de corde.
Reste à voir si l'utilisation de ce petit baudrier n'est pas trop compliquée et si il apporte assez de sécurité pour être digne de ce nom. C'est ce que nous allons voir lors des prochains tests.
Question poids, je vérifie et je trouve 97 grammes sur ma balance avec le filet de rangement. j'en déduis que les 92 gr données par le fabricant sont réels et vérifiés.
Pour commencer les tests je vais à la salle. Le matos est tellement light et surprenant que je pense à le découvrir dans un site aseptisé pour bien le cerner.
Première expérience: l'enfilage. C'est évidemment plus compliqué au début qu'avec un gros baudrier. Il faut être précis et rigoureux avec ces sangles légères. Autant dire que sans habitude, enfiler le Choucas light dans un terrain escarpé ou engagé ne sera pas de la tarte. La ceinture se ferme avec un petit clip en plastique blanc. Je vérifie bien que tout est en ordre avant de me lancer sur une moulinette.
A la descente, sans choc, j'apprécie la tension sur les reins et les cuisses. Elle est marquée mais c'est une réelle tenue qui n'aura pas de comparaison avec un double tour de corde.
Maintenant un choc avec ce petit baudrier reste une expérience...
L'encordement se fait facilement sur deux points, ou éventuellement sur un mousqueton à vis pour les parcours glaciaires.
Test en rando/escalade à la Sainte Victoire. Plusieurs passages d'escalade méritent d'être encordés et j'emporte ce petit baudrier. Je suis déjà surpris de constater que je l'enfile assez facilement, même en terrain escarpé. Avec le clip de serrage à la taille il tient tout de suite. Je ne prends qu'une dégaine et un mousqueton à vis. Le bilan est intéressant: le Choucas light s'est fait complètement oublier lors de l'ascension. Il n'a pas été gênant pendant les sections marchantes ou à la descente dans les pierriers. Durant mon parcours -650m avec plusieurs petites barres et couloirs à franchir; du II + expo au IV+ glissant- j'ai été surpris du confort tout au long de la journée. Le peu de matériel accroché n'a pas pesé, signe que le baudrier est bien installé sur les hanches. C'est un point très positif qui me motive pour emmener ce mini baudrier dans ce genre d'aventure.
Je pense également le prendre pour les sorties de ski de rando ou d'alpinisme, car avec ce poids c'est un plus certain par rapport à un tour de corde.
A suivre..
Troll doudoune (Valandré)

Valandré, c'est la référence pour le duvet. Duvet des Pyrénées oblige, le siège est à Belcaire, à une encablure du Pic Carlit. Cette société française fabrique des sacs de couchage et des vêtements qui visent les meilleures performances thermiques. Depuis plusieurs années la fabrication et le remplissage en duvet se passent en Tunisie. Là bas aussi le virus a sévi. En mars 2020, l'usine a du fermer lors du confinement total du pays. Tout était à l'arrêt, plus un bruit dans les ateliers ... C'est à ce moment que l'équipe de conception, les designers, ont pu se poser, et travailler dans le calme. De ce moment de gestation inédit est sorti le concept de la veste Troll. Une veste articulée et avec une membrane. Une veste que nous allons pouvoir tester bientôt...
Sur ma balance, je vois 717 grammes pour la veste en taillle L, ce qui est pile sur les données fabricant. Elle est livrée avec un sac de compression qui pèse 26 grammes.
Le garnissage en duvet d'oie blanche est de 307 grammes, c'est beaucoup plus que dans l'ancienne Bifrost, et on se rapproche de la dimension de l'Immelman (373gr)
test en hivernale (fin novembre) dans le massif des Ecrins. Montée au bivouac de 1200m et le lendemain 650m de brasses dans les premières neiges d'hiver pour rallier un petit sommet entre la cime du Vallon et les Rouies. Je n'ai pu garder la doudoune durant la montée, mais je l'avais dans le sac comme vêtement de sécurité. Au bivouac et toute la nuit avec une première peau c'était très confortable et respirant. Au sommet c'est un confort, voir un réconfort qui régénère avant la descente. Le vêtement en duvet a sur moi un pouvoir régénérateur au niveau du mental. Il réconforte, redonne confiance en soi.
test en hivernale (fin décembre) dans la haute Ubaye. Montée au refuge de 1000 mètre en raquettes par un long itinéraire où il a fallut tracer et le lendemain, un départ par temps froids avec un poil de vent. Mais c'est surtout pour la nuit que la veste Troll a été plus qu'utile. Pour économiser un kilo de portage, j'avais fait le pari de dormir avec la veste sans sac de couchage. J'ai utilisé 2 couvertures du refuge, un collant sous le pantalon de ski de rando et deux paires de chaussettes. En haut une première peau en Mérinos et la veste Troll. Pari gagné car j'ai eu largement assez chaud pour passer une bonne nuit. L'avantage de ce système, c'est que le sac de couchage ne sert que la nuit (sauf accident) et donc c'est un réel gain de poids de pouvoir s'en passer. Je pense qu'un petit duvet de 800 grammes avec une veste sera plus confortable que mon système, surtout sur plusieurs nuits, cependant le gain de poids est parfois primordial en hiver avec des raquettes et des crampons.
Durant les épisodes froids de cette ascension, la veste Troll a été un bonheur! Une fois enfilée, une chaleur douce et enveloppante arrive immédiatement. C'est un vrai réconfort et une solide sécurité.
La technicité générale est au top, avec le double tanka qui permet un seul réglage du bas de la veste, sa capuche impeccable qui protège sans assombrir la vue.
Duvet d'oie blanche d'origine européenne... Est-ce à dire que Valandré ne se fournit plus dans les Pyrénnées?C'est un fait, la réputation de Valandré repose, entre autre, sur le célèbre duvet des oies grises d'élevages pyrénéens. Or pour le modèle Troll, le garnissage est étiqueté "Oie blanche 90/10 850 US 800 EUR"
C'est à dire un cuin (pouvoir gonflant) de 800 norme européenne et 850 norme américaine. C'est toujours le très haut de gamme en qualité, mais la provenance est différente, et surtout n'est plus "locale".
Nous avons voulu savoir pourquoi et une responsable de Valandré nous a indiqué que la marque avait besoin de diversifier ses fournisseurs. Le duvet d'oie blanche utilisée pour la veste Troll est d'origine Europe. Le fournisseur est allemand, et je pense à titre personnel que le duvet doit provenir de l'Europe de l'est: Hongrie ou Tchéquie.
Quoi qu'il en soit les caractéristiques sont les mêmes que celles du duvet d'oie des Pyrénnées et à l'heure actuelle seule la veste Troll est garnie en duvet européen. Tous les autres modèles de vestes et les sacs de couchage sont équipés du duvet des pyrénnées.
Peut être que celui-ci n'est pas le mieux placé en terme de rapport qualité prix? Je n'ai pas les infos pour l'affirmer. Je pense que dans la conjoncture actuelle une diversification de fournisseurs est un point important pour un fabricant de matériels techniques comme Valandré.
A l'épreuve des tests et en comparant avec d'autres modèles Valandré, je ne vois aucune différence sur la qualité du garnissage. Et c'est bien le plus important!...
Veste Trek 500 (Quechua)
En regardant les vêtements dans mon Décathlon préféré, je tombe sur la veste Trek500, qui me semble être l'offre hardshell la plus aboutie et la plus avantageuse sur le papier, même comparé au matériel estampillé Simond. Une membrane noname, mais certainement Novadry à 20 000 Shmebers, de belle aérations d'aisselles, et une capuche qui donne une impression de protection satisfaisante, le tout à 120€, cela semble être une bonne réponse aux exigences de la randonnée engagée, et même de l'alpinisme.
Sur ma balance, une veste XS est à 440 grammes. Le poids donné par le fabricant est de 500 grammes en taille L, ce n'est plus du light mais c'est encore assez léger pour un vêtement de cette dimension.
Données fabricant: Construction hybride
Combinaison d'un tissu résistant et protecteur (147 gr/m2 ; 70 deniers) sur les zones à protéger des frottements (épaules, extérieur du bras, bas de vêtement devant et dos) et d'un tissu léger et respirant (109 gr/m2 ; 20 deniers) ailleurs. Dos 2 cm plus long que l'avant afin d'assurer une protection maximale et de recouvrir la couche 2 thermique portée en dessous le cas échéant.
Capuche entièrement réglable en hauteur et en profondeur. Visière semi-rigide avec bandeau en mesh intégré pour apporter un haut niveau de protection et un meilleur maintien. Le col montant haut protège efficacement le bas du visage.
Zip frontal:Utilisation d'un zip étanche YKK AquaGuard sur toute la longueur avec un rabat intérieur permettant de protéger du vent. Sous-patte repliée sur le bas pour faciliter l'enclenchement du zip. Double curseur permettant une ouverture par le bas de la veste. Rabat en tissu doux en haut du col pour protéger le menton.Resspirabilité: RET < 8 pour le tissu le plus léger ; RET < 12 pour le tissu le plus résistant. On mesure la résistance d’un tissu à une pression d'eau exprimée en mm de colonne d'eau (test basé sur la norme ISO 811). Plus la pression est élevée, plus le tissu est imperméable. Voici les valeurs d' imperméabilité de la veste Trek 500 : 25 000 mm avant lavage pour le tissu le plus léger (11 000 mm après 5 lavages) 20 000 mm avant lavage pour le tissu le plus résistant (17 000 mm après 5 lavages)
L'imperméabilité de la veste a été testée sous une pluie de 450 litres d’eau / m² / heure pendant 4 heures. Ce test reproduit les conditions d’une tempête en montagne.
Respirabilité du tissu:Pour savoir si un tissu est respirant, on mesure sa résistance évaporative RET (test basé sur la norme ISO 11092). Plus la résistance est faible, plus le tissu laisse s’échapper la vapeur d'eau générée par le corps en activité, donc plus le tissu est respirant. On considère que si : * RET < 9 = tissu très respirant * 9 < RET < 12 = tissu respirant. Voici les valeurs de respirabilité de la veste Trek 500 : RET < 8 pour le tissu le plus léger RET < 12 pour le tissu le plus résistant
On va tester cette veste qui semble être une bonne solution pour un budget de premier prix.
Premier test par vent du nord 40 km/h. La coupe est jolie. Bien adaptée à la morphologie féminine et la protection wind stop dans l'ensemble est bonne.
Un peu de frayeur avec le zip qui accroche un peu au début. Par la suite il se montre plus docile.
Ce que je regrette tout de suite c'est l'insuffisance caractérisée de la poche intérieure, trop petite pour un porte monnaie et à peine assez grande pour un téléphone. C'est bien dommage car ce genre de veste sert aussi de vêtement de sortie ou de voyage. Un manque difficile à combler.
A suivre..