Veste softshell 3 couches, coupe ergonomique, capuche enveloppante et protectrice permettant le port du casque à l'intérieur, grandes poches très accessibles, c’est une veste pensée pour la montagne. Membrane imperméable 10’000mm et respirabilité 10'000 MVP.
Avec sa membrane protectrice contre la pluie et le vent ainsi que sa doublure intérieureen polaire, cette veste est idéale pour les passionnés de haute montagne ! Alliance des meilleurs tissus et du savoir-faire Cimalp, elle vous enchantera lors de toutes vos expéditions.
Tissu Softshell SuperStrong® :
Innovation CimAlp, son tissu extérieur SuperStrong est 4 fois plus solide grâce à un relief spécialement étudié pour le rendre plus résistant à l’abrasion et déchirure. Composé de 3 couches : tissu intérieur polaire pour une isolation thermique, une membrane imper-respirante, et un tissu stretch encore plus résistant en face externe.
Pour les spécialistes...
Dès le premier abord, la veste Summit me fait l'effet d'une Dynamic 2 plus aboutie, plus jolie et plus technique. A contrario de mes essais de la Dynamic, le port du casque est bien prévu sous la capuche, les aérations sous les bras sont largement dimensionnées avec un double zip, et le vêtement descend sur les reins.
Le tissu est fort et souple à la fois. Il n'est pas désagréable, mais la dimension de ses coutures demande à s'assouplir sur les premiers essais.
Le positionnement de la Summit est donc plus technique que celui de la Dynamic 2 tout en reprenant les fondamentaux que j'avais beaucoup appréciés sur cette dernière: qualité et force de ses trois couches, manchons aux poignets, solidité. Elle donne tout de suite l'impression d'être taillée pour l'altitude et les ambiances difficiles.
Poids sur ma balance en taille L: 890g,
Prix constaté: entre 110 et 189€ selon les promos CimAlp.
Premiers tests sur les sommets de l'Ariège, en rando+, tandis que la canicule sévissait sur les Alpes. J'ai mis la veste en début de journée, au dessus de 2500m et surtout pour une longue descente sous la pluie.
Premières impressions: Une veste qui est bien taillée et vraiment jolie. Au tout début, j'ai ressenti un peu de rigidité et les coutures de la doublure thermique, lorsque j'avais une première peau très fine. Avec une micro polaire en sous-couche supplémentaire, cette sensation a disparu. Les trois couches forment un ensemble assez épais qui, je pense, va s'assouplir durant l'utilisation.
Quatre heures de descente sous une pluie fine, n'ont pas mis la veste en défaut et je suis descendu avec les zips d'aisselle ouverts.
Au fil des sorties, la veste s'est assouplie et est devenu confortable. C'est un vêtement bien taillé et d'un esthétique qualitatif.
Les aspects techniques comme la descente sur les reins, les manchons aux poignets et la capuche typée alpinisme sont les bienvenus et se rendent utiles en conditions automnales.
En rando alpinisme, sur une longue journée d'octobre, j'ai gardé la veste toute la journée. En montée dans les alpages, avec les aérations grandes ouvertes dès le matin, et ouverture variable du zip central; en face nord dans un couloir de neige dure où j'étais rassuré d'avoir cette protection sur le dos; sur un parcours d'arête, puis à un col où elle m'a protégé d'un froid apporté par la brume d'altitude, avec un bonnet sous la capuche; à la descente sous la pluie.
Bref, en fin de saison, la veste montre toute sa polyvalence. C'est super de la garder toute la journée. Durant la dernière demi-heure sous une pluie déjà fournie, la Summit a été protectrice. Mon pantalon était bien mouillé, mais le dessous de la veste était encore sec. Je dis encore car à ce train là je pense que je n'aurais pas tardé à être mouillé; la Summmit est une softshell, ne l'oublions pas.
Test sous une "vraie" pluie. Un bon grain d'automne, durant 10 minutes, donne un premier verdict: la veste est protectrice pour quelques temps sous une pluie battante. Équipée d'une membrane, la Summit reste une veste au coutures non étanches qui a bien résisté à un grain, mais qui ne tient pas au sec si cela dure trop longtemps. Après être resté dix bonnes minutes sous la pluie, des sensations d'infiltration se sont manifestées au niveau du cou et des épaules. C'est déjà un bon résultat pour une softshell. Le séchage a été plutôt rapide pour une veste de cette dimension.
En rando/bivouac à la mi-novembre, je tiens le raisonnement suivant: comme la summit est assez thermique, je ne prends qu'une première peau pour la course. Et pour le bivouac j'aurais une mini doudoune très compressible et légère. Ca a bien fonctionné comme ça.
Idem pour une boucle et une traversée de sommets fin novembre dans le massif de l'Estrop. J'en conclue que le poids de cette grosse softshell, qui comprend déjà une couche isolante, permet de ne prendre qu'une simple couche de sécurité pour les sorties 3 voir 4 saisons. Avec une première peau technique, une mini-doudoune de 300g et la Summit on a un ensemble protecteur déjà sérieux pour l'hiver. En grande taille cela donnerait 890g + 300 g = 1190g.
En conditions hivernales de décembre, je continue sur le même tempo. Ça marche aussi, mais le matin à 2900m je marche avec trois couches dont la mini doudoune. La Summit se plie facilement au port d'une couche intermédiaire supplémentaire et je n'ai pas senti de changement par rapport au confort général.
Encombrement /Poids/Apport thermique
La Summit est une grosse veste comparée aux hardshell de 500 g, voir moins. Comme je le dis dans le descriptif de mes tests, elle est beaucoup plus polyvalente qu'une hardshell pour la mi-saison et l'hiver, où on pourra la garder toute la journée en altitude et ne jouer que sur la couche intermédiaire.
Son volume et son poids, qui sont conséquents, doivent être relativisés par le fait qu'elle comporte déjà en elle une couche thermique. Une veste 2 en 1 en quelque sorte...
En automne et même en hiver, on peut donc l'envisager avec une première peau pour la journée et une mini doudoune pour les périodes d'inactivité et la nuit.
Sécurité: le coloris de la Summit, en plus d'être réussi sur le plan esthétique, est pour moi un élément de sécurité fondamental. On peut être repéré de loin avec ce vêtement. L'épaisseur des tissus est aussi un gage de sécurité pour les glissades sur la neige, dans un pierrier, etc. La présence des manchons et les réglages de la capuche font également partie de la noce.
Enfin, et c'est un point important la nature du tissu utilisé ici est moins glissante que le sont les polyamides. On aura un peu plus de chances de se rétablir dans une chute en pente de neige car on prendra moins de vitesse qu'avec une hardshell.
Etanchéité: Une étanchéité limitée est un peu la rançon du confort des tissus étirables des softshell. Les coutures n'étant pas étanches, on aura une protection limitée égale pour moi à 10 minutes sous une pluie battante. Par contre les bruines, la neige et le grésil ne doivent pas poser de problème. C'est ce que j'ai pu expérimenter dans les Pyrénnées avec 4 heures de pluie très fine sans impact particulier.
Respirabilité: C'est un des meilleurs points de cette grosse veste. Elle respire bien. Testée dans de longs dénivelés positifs sans pauses, elle ne m'a jamais donné l'impression de suffocation que l'on peut ressentir dans certaines hardshell. L'ouverture des zips d'aisselle (38 centimètres avec double curseur) est très dimensionnée et contribue largement à cette bonne performance. J'ai également utilisé au maximum le zip central pour les montées au soleil.
Thermicité: Bien qu'elle soit dans la catégorie "softshell", la Summit est très protectrice et me semble taillée pour l'altitude et les conditions fraîches ou froides avec une couche déjà thermique et ses manchons. Marcher avec une simple première peau par des températures déjà bien négatives ne pose pas de problème avec la Summit.
Confort d'utilisation: la veste demande un peu de rodage. Les coutures se tassent peu à peu et après 3 sorties on ne les sent plus. Pour les mouvements d'escalade, les voies en mixte, on pourra y aller de bon cœur avec ce produit qui donne une protection plus confortable que celle procurée par une hardshell.
Accessoires et technicité: je ne vais pas revenir sur les accessoires de la Summit, qui sont détaillés dans les données usine, et qui sont dans l'ensemble largement suffisants et fonctionnels. Du réglage de la capuche, aux manchons en passant par la poche zippée du bras droit pour un forfait de ski, tout est ok. Je n'ai pas testé le passage pour fil mp3, je n'emmène pas le top 50 en montagne, Vivaldi non plus ;-).
Pour ceux qui l'utilisent encordés, un double zip sur les grandes poches (très larges et fonctionnelles) pourrait être utile.
Un point à soulever: le double zip des aisselles arrive à accrocher parfois, rien de bien grave mais cela arrive, il faut être précis dans cette manipulation.
Le principal défaut constaté revient aux filets intérieurs qui correspondent aux aérations de torse et qui peuvent être pris pour des poches intérieures. C'est un bon moyen pour perdre son portefeuille. La véritable poche intérieure , elle opérationnelle, est sur le côté gauche. Elle est de la même fabrication que le filet d'aération et la confusion entre les deux en est facilitée.
Rapport qualité prix et champ d'utilisation: Entre 100 et 180€, plus près de 100 selon les promos CimALp, c'est vraiment bien placé pour une veste de cette qualité.
Bien sûr c'est une softshell, il ne faut donc pas la prendre pour ce qu'elle n'est pas, c'est à dire une veste imperméable. Cependant, et surtout à ce prix, elle ravira à mon avis tous ceux qui évoluent en altitude, en hivernale, qui veulent un tissu solide et apportant beaucoup d’éléments de sécurité en montagne..
Je prends la Summit pour une journée de ski de piste. Comme je l'ai dit plus haut, je préfère son tissu aux nylons des hardshell lorsqu'il y a un risque de glissade, surtout en neige dure. La Summit a été impeccable pour cette journée de janvier pas trop froide. J'ai skié avec une première peau en Mérinos et la Summit. J'ai utilisé la capuche avec le col relevé en fin de journée lorsque nous étions à l'ombre. Une veste qui va très bien pour le ski.
Janvier 21018: je réutilise avec bonheur la Softshell Cimalp dans plusieurs sorties de ski de rando, et dans des rando engagées en raquettes. Elle contre bien les coups de vents (80km/h au sommet de Jouëre, 80 km/h eu sommet du Pic de Bernardez); elle est plus protectrice en cas de chute que les hardshell. Comme elle a une couche chaude, je l'utilise parfois avec une première peau non thermique. Les zips d'aération sont bons, la capuche est protectrice.
- Rapport qualité/prix
- Coupe, coloris
- Technicité
- Tissu "superstrong" trois couches incluant une couche thermique
- Vêtement lourd et encombrant plutôt réservé à l'automne/hiver ou en altitude > 2800m.
- Étanchéité incomplète des softshell à prendre en compte