Ultra-léger et résistant.
Contenance 50 litres / 1,1 kg (tissu Strenfit® ultra léger).
Facilité de rangement Poches : 3 ext., 1 en ceinture. Accès frontal. Porte-bâtons. Sifflet intégré.
Adaptabilité morphologique
Positionnement des bretelles ajustable. Compressible. Sangle de poitrine. Rappels de charge. Repose-mains. Evacuation de la transpiration. Dos aéré mesh.
Restriction d’ usage : en cas de pluie, pensez à protéger vos affaires.
Garantie 5 ans.
Raid en ski de randonnée dans le Mercantour et les Hautes Alpes. Traversée des calanques, randonnées dans le massif du Blayeuil (04), randonnées dans les Dolomites (tour des trois cîmes, ascension du piz da lec, …)
Epreuve supplémentaire pour le 37 litres qui s’est vu embarqué avec succès en escalade pour des grandes voies de montagne dans les hautes Alpes et dans les dolomites.
Les charges embarquées sont allées jusqu’à 10/15 kg pour le 50l (10kg pour le 37l) avec un matériel complet de grimpe à porter, des vêtements, un duvet, de la nourriture et des réserves d’eau.
Que ce soit le 50 litres en vert, ou le 37 litres en rouge, on a deux sacs plaisants à utiliser, aux couleurs et aux tissus agréables. Les matériaux sont de bonne qualité. Deux sacs vraiment légers : 1100 g pour un sac de 50 litres et 900 g pour un 37 litres, c’est réussi !
La légèreté c’est bien, mais cela a trop souvent été au détriment de la solidité, du confort et de la qualité de portage. Pour nos deux sacs Forclaz que l’on attendait au tournant, la performance générale et le portage en particulier sont tout à fait honorables. Pour ceux qui pratiquent la randonnée en terrains variés, et également pour les amateurs de dénivelé et d’altitude, ces sacs offrent des performance suffisantes.
La restriction sera de ne pas dépasser un seuil de poids, selon la musculature dorsale du porteur 12/13kg me paraît une limite raisonnable pour le 50l. La sangle ventrale joue son rôle de portage abdominal, même si elle est fine et aérée (ultralight oblige)
Le 50l est doté d’une armature dorsale qui ne fait pas l’unanimité. Elle remplit son rôle rigidificateur qui, à mon vis, contribue grandement à la qualité de portage. C’est pourquoi je n’ai pas voulu l’enlever. Certains l’ont remplacé par une pièce de tapis de sol et se sont allégés de 120g, mais ils ont vraisemblablement perdus en potentiel de portage. On a tendance à sentir cette armature dans le haut du dos par moments. Ceci sur le 50 litres et particulièrement lorsqu’on a tendance à arrondir le dos. Je dois dire que mes premières sensations ont été assez inquiétantes, mais à l’utilisation, le contact avec cette armature a été finalement bien vécue. Pour le 37 litres, pas de gêne
Autre défaut, celui là récurrent aux sacs D4 : une ouverture encore insuffisante. Très difficile d’y rentrer un gros duvet synthétique par exemple, ce qui devrait se faire facilement dans un 50l. Il y a un zip dorsal me direz-vous et c’est vrai que cela apporte un plus, mais cela ne remplace pas une vraie ouverture par le haut. De même, un manque de stabilité lorsque le sac est posé à terre. C’est important lorsque vous bivouaquez, ou lors d’une pose en terrain difficile. On arrive à les faire tenir debout mais un appui sera plus sûr.
Le réglage de la sangle de poitrine permet de l’éloigner du cou voir de la gorge. De ce fait on peut bénéficier d’un maintien haut, ajustable, un accessoire important pour le ski, le VTT, dans les descentes à pied et en escalade.. Sur cette sangle, on a pensé à votre sécurité ! un petit sifflet inclus dans l’attache donne un strident signal d’alarme si l’on souffle bien. Voilà qui est sympa, bien pensé et peut se révéler efficace. Par contre, quel dommage de n’avoir plus d’attache de trousseau de clé au fond de la poche du rabat Pour quelques grammes de gagnés, c’est une tranquillité à la quelle je m’étais bien habitué qui s’envole.
Autre point à revoir, le positionnement de la petite poche située sur la ceinture, que j’utilise en permanence pour une paire de jumelles, et aussi très pratique pour un appareil photo. Le bras droit vient heurter cette poche dans l’élan de la marche.
Le réglage des sangles est assez raide, mais une fois en place il ne bouge pas.
L’équipement est complet avec deux porte matériel, avec serrage automatique, deux poches latérales bien pensées et un accès direct au sac pour la gourde souple.
De prime abord on peut redouter une quelconque fragilité des matériaux, mais l’expérience montre que ces craintes sont non fondées, le produit est solide. Aucun défaut n’est apparu après plusieurs mois d’utilisation intensive. Un produit qui devrait procurer satisfaction dans la durée.
Les zip imperméables sont un plus mais il ne faut pas croire que le sac entier est imperméable. Le tissus extérieur résistera un moment, mais si l’averse perdure, sortez un poncho si vous voulez éloigner vos affaires de l’humidité.
Deux jolis sacs à dos sympas aux performances correctes pour un prix défiant toute concurrence.