Coque en Pebax résistant et léger injecté sur l’Asoframe, constituant la structure externe de la chaussure (souspied, contrefort et pointe), elle même réalisée en Pebax. Première de montage constitué d’un insert de rigidité en fibre de carbone. Enrobage caoutchouc intégral
Chausson amovible par double fermeture par velcro de centrage. 7 couches pour apporter imperméabilité, chaleur et confort : garnissage Thinsulate.
Semelle caoutchouc, diamantée antidérapante. Semelle anti-bactéries. Coutures soudées.
Laçage et soufflet : laçage intégré à la coque sur anneaux et crochets à double ancrage dont deux bloqueurs. Languette intérieur imper avec soufflet intégral, insert d’aisance sur le coltisseur PU.
Ressemelable.
Imperméabilité : très bonne (étanche)
Poids : 2400g la paire en 42
Prendre une pointure au dessus de votre pointure normale.
Ces chaussures ont été testées en expédition à plus de 6000 m d’altitude dans le massif des Monts Célestes à 1800 km au nord de l’Himalaya, dans des conditions difficiles, en alpinisme alpin 4 saisons et en cascade de glace.
Elle n’est pas taillée que pour l’altitude supra européenne, vous pourrez l’utiliser pour nos Alpes et même l’été ! Je l'ai parfois utilisée l'hiver en randonnée alpinisme dans les Alpes de Haute provence (photo ci-contre).
Elle sera idéale pour des courses comme la voie normale du Mont Blanc, où un -15°C au lever du jour est monnaie courante, (vous mettrez même des chaussettes chaudes ce jour là); et elle peut tout à fait être utilisée pour certaines courses de neige estivales où l’on a les pieds en permanence dans la neige: une traversée des Monts Roses par exemple, et même une traversée des Ecrins, elle ne craint pas les cailloux !
Bien sûr, en été, on lui préfèrera des chaussures un peu moins lourdes, mais en cas de blizzard elle rendra un autre service…
Le chausson a toujours un peu de jeu dans la coque, mais le maintien du pied reste bon : elle ne déçoit pas en pentes raides et en pointes avant. Ce n’est pas la rigidité des Népal Top, mais ça passe aussi et on n’a pas froid dedans.. En tous cas rien à voir avec les chaussures de grand froid comme les Millet Everest où l’on cherche ses crampons. C’est une chaussure que l’on peut utiliser pour la cascade de glace.
A moins de 240 euros (prix constaté en 2008), elle est moins chère que bien des models d’alpinisme estival. Elle est entre 100 et 200 euros moins chers que les autres modèles de sa catégorie.
Camp 2 du Marble Peak dans les Tian Shan
Coque en Pebax et chausson amovible font de l’AFS 8000 la classique des neiges et de l’altitude. Oui mais que peut-on faire avec et jusqu’à quelle altitude peut-on aller ?
Le Vieux Campeur nous dit « altitude supérieure à 5000m possible en utilisant une paire de surbottes » Quand à Expé ils avancent « chaussures faites pour supporter des températures inférieures à -30°C.. La chaussure peut être, mais le pied qui est dedans cela m'étonnerait ;-)
Même si j’ai vu des alpinistes chaussés d’ASF 8000 sur l’Ama Dablan au Népal (6856m) et au Baruntse (7168m), je pencherai plutôt du côté du Vieux, je la conseillerais pour des altitudes inférieures à 7000m, et avec surbottes pour les sommets d’Asie aux conditions difficiles. Disons qu’au dessus de 6000m l’AFS touche ses limites raisonnables, mais cela dépend aussi de la capacité de chacun à lutter contre le froid.
J’ai utilisé les AFS 8000 pour l’ascension du Marble Peak (6400m), dans les Monts Célestes. Située 1800km au nord de l'Himalaya, c'est une chaîne de montagnes réputée pour ses conditions difficiles.
Si j’ai apprécié les performances techniques de ces chaussures dans les passages rocheux et les pentes raides, j’ai vu les limites de ce modèle concernant les températures supportables. Sans être équipé de surbottes, qui auraient peut être fait la différence, je suis revenu avec des pieds gelés au premier degré. Un mal dont on ne se rend pas vraiment compte ce qui le rend encore plus redoutable.
Les températures devaient se situer aux alentours de -20 /-25°C avec de longs moments d’immobilité.
En cherchant des explications à ces gelures, il m’a paru possible d’avoir trop serré mes chaussures le jour du sommet pour gagner en technicité sur l’arête. J’ai également trouvé que le chausson et ses 7 couches de Thinsulate était trop fin pour la haute altitude.
Enlever la semelle à l’intérieur du chausson et la remplacer par une semelle plus isolante, me paraît nécessaire. Autre conseil, quelle que soit la chaussure: pensez à « vérifier» vos pieds le soir en expé, si c’est insensible, massez vous jusqu’à ce que cela revienne, sinon le processus progressera à votre insu, c’est un mal sournois !
Utilisation possible en cascade de glace pas trop dure: les Orres en 2009
Ok pour les expé en Cordillère, et Asie avec surbotte et semelle isolante pour les altitudes proches et supérieures à 6000m, au delà, je conseille pour aborder des températures extrêmes de changer de modèle (voir la Millet Everest, et l’Olympus Mons de la Sportiva).
Niveau confort, c’est du bon. Mais chaque pied a son charme et son dessin ; Asolo taille en général plutôt pour des pieds fins mais l’AFS 8000 est assez standard.
Elles pèsent 2500g la paire en 44, c’est assez lourd mais on s’y habitue bien, et on peut dire à papa qu’elles sont plus légères que ses super guides.
Elles sont bien entendu cramponables en auto et semi auto.
Petit détail sympa : un petit clapet bien pratique qui tient éloigné le rabat de la coque pendant que l’on ajuste le serrage du chausson.
Voir également: La Sportiva Népal Trek ; La Sportiva Trango S EVO ; La Sportiva Trango Alp ; La Sportiva Batura ; Asolo AFS 8000 ; Lowa Mauria ; Aku SL ProII ; Kayland Apex Guide ; Asolo Shiraz GV ; La Sportiva Karakorum ; Garmont Tower plus X ;